Droit civil et commercial européen : comment aborder les conflits de lois et de juridictions ?

Entretiens européens à Bruxelles

Consulter ici

L’avocat, la justice et l’environnement

Nouvelle Edition de l’Observateur de Bruxelles

Consulter le dernier numéro ICI

Nouvelle chronique européenne

Ecouter

Nouvelle Edition du rapport annuel 2024

Consulter ci-dessous

Le dernier numéro du LEB

Consulter ici
précédent
suivant

France / Constitution de partie civile / Président de la République / Droit à un procès équitable / Non-violation / Arrêt de la CEDH (Leb 853)

La constitution de partie civile d’un ancien Président de la République au cours d’une procédure pénale ne crée pas un déséquilibre dans les droits des parties si les juges appelés à statuer sont indépendants (18 octobre)

Arrêt Thiam c. France, requête n°80018/12

La Cour EDH relève que la nature de l’affaire et les preuves disponibles n’imposaient pas l’audition de l’ancien Président de la République en cause. Elle estime que rien dans le déroulement du procès ne révèle une atteinte à l’impartialité du tribunal, la culpabilité du requérant ayant été établie par des éléments de preuve indépendants de l’action civile du Président. Elle souligne, en outre, qu’il découle des prérogatives du Conseil National de la Magistrature que la signature par le Président de la République des décrets de nomination des nouveaux juges ou de leur promotion n’implique pas, en tant que telle, une atteinte à l’indépendance de ceux qu’ils concernent. (MG)

© 2020 Copyright DBF. All Rights reserved. Mentions légales / Politique de cookies